Comment TotalEnergies et la diplomatie française travaillent main dans la main

Jeudi 23 mai 2024

Enquête « TotalEnergies, un centenaire chahuté » (2/4). Le groupe pétrolier français embauche des diplomates aguerris dans sa direction du lobbying. Une pratique qui met en lumière les contradictions du Quai d’Orsay, notamment sur la question climatique.

Par Nabil Wakim, Perrine Mouterde et Ynès Khoudi Publié aujourd’hui à 05h45, modifié à 07h42

Aéroport de Sabetta, dans le Grand Nord russe, en décembre 2017. Température : –30 degrés Celsius. Le site n’accueille que des voyageurs très particuliers : ceux qui se rendent sur l’un des sites gaziers les plus spectaculaires au monde, Yamal LNG, propriété de l’entreprise française Total et de son partenaire russe Novatek. Sur le tarmac balayé par un vent glacial, le patron de Novatek, Leonid Mikhelson, accueille chaleureusement Patrick Pouyanné, le PDG de Total – qui ne s’appelle pas encore TotalEnergies.

Parmi les passagers du jet privé de la compagnie, aux côtés des dirigeants du géant pétrogazier, se trouve un voyageur pas comme les autres : Jean-Pierre Chevènement. L’ancien ministre est alors représentant de la France pour la Russie, au nom de la diplomatie économique. Lire la suite.

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